Breaking into Ecology

Breaking into Ecology - my NERC REP experience

[version en français ci-dessous]

As a Maths and Philosophy student, I would have never thought that I would be in a position to be doing ecology. I had developed an interest over the past year or so — having bought at textbook and attended some lectures with my biologist friends — but it was the NERC experience placement that finally convinced me to actually do research in biology. I found it especially encouraging how they encouraged people from different disciplines to apply and work in an interdisciplinary way; and this feeling only grew as I actually embarked on the project itself.

For the first month, we spent most of our days at the DRAGNet site in Wytham woods, recording percentage covers for each plant species across all the blocks and treatment conditions. We also frequently flew drone missions to perform aerial surveys; the images from which is being used in conjunction with the hand collected data to develop algorithms that will, one day, hopefully, be able to identify species percentage covers without any human intervention whatsoever. Having never done any scientific fieldwork before, I found all of this incredibly new and exciting — it was lovely to be able to work in such a beautiful environment, and to be able to actually feel and touch my objects of study (something I seldom had the opportunity to do doing Maths and Philosophy!).

Fig 1. (Left to right) Aryaman (NERC REP student), Man (Postdoc) and Marcel (MSc student) out in Wytham Woods examining the effects of community resilience to disturbances. [FR] Aryaman (étudiant NERC REP), Man (Postdoc) et Marcel (étudiant à la maîtrise) à Wytham Woods pour examiner les effets de la résilience des communautés aux perturbations.

Then, I spent the rest of the internship using this data (and data collected from the previous two years) to develop Multi-species Integral Projection Models (IPMs) that would allow for us to discern how the relationships between the three main functional groups of plants on the site (grasses, legumes, forbs) changed when plots were subject to chemical disturbances (nutrient addition) and physical ones (topsoil removal). In this, I found talking through what I was trying to do to my colleagues enormously helpful — especially during our frequent coffee breaks. Through a combination of that, combing through papers that had done similar things, and hunting for (lots and lots and lots) of bugs, I eventually managed to come up with the model.

Fig. 2. Some of the ecological modelling results produced by Aryaman during his internship in the group. [FR] Quelques résultats de modélisation écologique produits par Aryaman lors de son stage au sein du groupe.

My time with Rob and the rest of the SalGo team has been absolutely wonderful, and I leave this project incredibly excited to continue to develop the ideas, skills and perspectives that I have picked up through my work here.

Finally, a few words of advice for anyone else looking to similarly “break in” to a new field of study. Firstly – it’s probably a lot more feasible than it first seems! I head everyone around me talking about how important interdisciplinary research is going to be nearly every day, and I met quite a few people from other subjects for whom their summer research project was their first foray into biology. Secondly, don’t be afraid to try something very different from what you’ve done before – obviously you’d want to still be vaguely aware of the area you’re trying to enter, but don’t feel like you have to do something that’s basically what you already do but with a different flavour. I found, doing fieldwork, coding and lab work, that it was much easier to “get the hang of it” than I would have first thought. Finally, try to use the discipline you come from to your advantage – you’ll probably find that your skillset is quite useful, because few other people in the department will share it.

 

 

Elancer en l'écologie — mon expérience NERC REP

En tant qu'étudiant en mathématiques et en philosophie, je n'aurais jamais pensé que je pouvoir faire de l'écologie. J'avais développé un intérêt au cours de la dernière année – après avoir acheté un manuel et assisté à des conférences avec mes amis biologistes – mais c'est le stage d'expérience NERC qui m'a finalement convaincu de faire de la recherche en biologie. J'ai trouvé particulièrement encourageant la façon dont ils encourageaient les personnes de différentes disciplines à postuler et à travailler de manière interdisciplinaire; et ce sentiment n'a fait que grandir à mesure que je me lançais dans le projet lui-même.

Pendant le premier mois, nous avons passé la plupart de nos journées sur le site DRAGNet dans les bois de Wytham, enregistrant le pourcentage de couverture pour chaque espèce végétale dans tous les blocs et conditions de traitement. Nous effectuons également fréquemment des missions de drones pour effectuer des relevés aériens ; dont les images sont utilisées en conjonction avec les données collectées manuellement pour développer des algorithmes qui, un jour, espérons-le, pourront
identifier les espèces en pourcentage de couverture sans aucune intervention humaine.N'ayant jamais fait de travail scientifique sur le terrain auparavant, j'ai trouvé tout cela incroyablement nouveau et passionnant : c'était agréable de pouvoir travailler dans un environnement aussi magnifique et de pouvoir réellement sentir et toucher mes objets d'étude (quelque chose que j'avais rarement). la possibilité de faire des cours de Maths et de Philosophie !).

Ensuite, j'ai passé le reste du stage à utiliser ces données (et les données collectées au cours des deux années précédentes) pour développer des modèles de projection intégrale (MPI) multi-espèces qui nous permettraient de discerner comment les relations entre les trois principaux groupes fonctionnels de plantes présents sur le site (graminées, légumineuses, plantes herbacées) ont changé lorsque les parcelles ont été soumises à des perturbations chimiques (ajout de nutriments) et physiques (enlèvement de la couche arable).En cela, j'ai découvert que parler de ce que j'essayais de faire à mes collègues sont extrêmement serviables, surtout lors de nos fréquentes pauses-café. Grâce à une combinaison de cela, en parcourant des articles qui avaient fait des choses similaires et en recherchant (beaucoup, beaucoup, beaucoup) de bugs, j'ai finalement réussi à trouver le modèle.

Mon temps avec Rob et le reste de l'équipe SalGo a été absolument merveilleux, et je quitte ce projet incroyablement excité de continuer à développer les idées, les compétences et les perspectives que j'ai acquises grâce à mon travail ici.

Enfin, quelques conseils pour tous ceux qui cherchent à « se lancer » de la même manière dans un nouveau domaine d’études. Premièrement, c’est probablement beaucoup plus réalisable qu’il n’y paraît au premier abord ! J'ai entendu tout le monde autour de moi parler de l'importance de la recherche interdisciplinaire presque chaque jour, et j'ai rencontré pas mal de personnes d'autres disciplines pour qui leur projet de recherche d'été était leur première incursion dans la biologie. Deuxièmement, n'ayez pas peur d'essayer quelque chose de très différent de ce que vous avez fait auparavant – vous voudriez évidemment rester vaguement conscient de la zone dans laquelle vous essayez d'entrer, mais ne vous sentez pas obligé de le faire. quelque chose qui est fondamentalement ce que vous faites déjà mais avec une saveur différente. J'ai découvert, en effectuant des travaux de terrain, de codage et de laboratoire, qu'il était beaucoup plus facile de « comprendre » que je ne l'aurais cru au départ. Enfin, essayez d’utiliser la discipline dont vous êtes issu à votre avantage – vous constaterez probablement que vos compétences sont très utiles, car peu d’autres personnes du département les partageront.

 

Written and translated by Aryaman Gupta